C’est pas joli, joli, ça, Votre Seigneurie
Madame la juge Ellen Paré, se présente aux petites créances pour se faire rembourser des travaux mal exécutés dans sa cuisine. Comme preuve de paiement, elle apporte un document « facture » qui indique le montant payé… mais SANS AUCUNE MENTION DES TAXES.
Madame la juge à-t-elle fait faire des travaux AU NOIR ?
Notre ministre, M. St-Arnaud, nous indique qu’il peut « difficilement développer » le sujet puisqu’il ne peut pas commenter le comportement d’un juge. « Il y a un mur de béton entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire » dit-il. Je ne trouve qu’une seule explication logique à cet état de fait : ce mur de béton, pour être infranchissable, a dû être érigé par la compagnie Mivela de Nick Milioto.
Il dit également que le comportement des juges relève du Conseil de la magistrature. Ce conseil est chargé d’entendre et d’évaluer les plaintes déposées par des citoyens. Conséquemment, on doit le constater, c’est aux citoyens d’avoir l’œil sur les juges.
Le ministre St-Arnaud n’entend pas, quant à lui, de déposer une plainte au Conseil de la magistrature. Conséquemment, on doit encore le constater, le ministre St-Arnaud ne se considère pas comme un « citoyen » ou, s’il le fait, il refuse de prendre ses responsabilités. Pour un ministre, « c’est pas fort, fort ».
Pour un juge qui ne paierait pas ses taxes, il y aune présomption d’innocence ? Et pour un Miinistre?
Mais que devons-nous tirer de tout ceci :
- Un juge n’est pas toujours plus honnête que n’importe qui d’autr
- Un ministre n’est pas plus enclin à prendre ses responsabilités que n’importe qui d’autre.
- Un juge, un ministre, un psychiatre, un médecin ne sont pas toujours « imputables » de leurs actions.
- L’Assemblée nationale justifie surtout son existence, depuis l’apparition de la radio et de la télé, par le spectacle humoristique – de qualité bien inégale – qu’elle offre à son auditoire.
- Y a-t-il une obligation pour le citoyen, de respecter sans réserve une troupe d’amuseurs quand ils ne font pas rire?
Il est peut-être temps de convoquer une « commission d’enquête publique », mais avec tous les citoyens comme participants. Mais attendons qu’il fasse un peu plus chaud. On pourrait alors réunir cette Commission DANS LA RUE.
André Lefebvre
La preuve est irréfutablement faite. Le Q.I. et le bon jugement, son des options dans les critères d’embauche de nos juges. Misons plutôt sur la partisanerie (dans son cas)à l’un de nos merveilleux parti politique, pour récolter un beau chèque de paye de l’état avec la mention ‘Très Honorable’…
Les chèques de paie de l’État sont effectivement de plus en plus « très honorables » et de plus en plus « très onéreux » pour la société. 🙂
Je veux mettre dans l’autre plateau de la balance ce juge Jimmy Vallé qui a refusé de succomber à la pression implicite d’une consoeur juge.
A+